Le Noir Sans Mots
De l’abîme j’enfle comme la fleuraison d’un matin de printemps
D’où je grandis est une énigme qui vaut d’être abandonné
Je vois la lumière mais elle ne me touche pas,
Car je suis noir comme le carbone,
Et ceci se révèle aussi être un mensonge
Je visite mille teintes, pourtant je ne vais nulle part
Trébuche au travers de crevasses qui ne contiennent aucune substance pour moi
Et en traversant les cimes glaciales de hauteur glorieuse
Ceci aussi s’effondre en délice
Nicolas Osborn. 2018.
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